Régisseur de Foire en scène (Châlons) depuis onze ans, Jean-Marc Closjans revient sur ce métier particulier et pointilleux où le hasard n’a pas sa place.
– L’Union
Il a encadré pendant plus de trois jours le minutieux montage de la grande scène de la Foire qui accueille tous les concerts : déchargement des semis, installation des structures du plancher, puis du plancher, des tours métallique, bâchage du toit…
Avec un oeil avisé, ce professionnel de l’ombre, oeuvrant chez nous depuis onze ans, a débuté par les régies son et lumière, il y a trente ans à Liège (Belgique) avant de gagner des régies accueil de groupes, humoristes et spectacles. De fil en aiguille, après avoir géré les Francofolies de Spa (depuis 22 ans), le festival du rire de Rochefort (depuis 15 ans) et le Festival du rire de Liège (depuis 5 ans) il est ensuite devenu régisseur attitré du Spiroudome de Charleroi et du Wex à Marche-en-Famenne. C’est ensuite qu’il a passé la frontière pour exercer en France. « J’ai un rôle de chef d’orchestre, de metteur en place, de logisticien, je m’affaire à la scène, au son, à la lumière au catering, tout ce qu’on voit ou non quand on assiste à un concert », assure Jean-Marc Closjans, intervenant également au Cube à Troyes, au Millésium à Épernay, au Capitole de Châlons, sans oublier le parc des expos de Reims. Depuis des années, le professionnel oeuvre en coulisse pour Pole’N Production.
Être zen, anticiper, gérer les caractères, défendre le promoteur du spectacle, l’intéressé a toujours su jouer sur les rouages, dominer la grosse machine afin que tout se passe pour le mieux. « Il faut absolument différencier le nécessaire de l’accessoire. Là, c’est l’expérience qui parle », plaisante le professionnel belge, rodé à l’exercice châlonnais depuis le temps.