Il y a une histoire qui est en train de s’écrire entre Patrick Bruel et le Wex, où il s’est produit pour la troisième fois depuis 2001.
À l’époque, il avait chanté lors du concert inaugural du Wex et, il y a quatre ans, c’était pour l’inauguration de la nouvelle scène.
Et, du côté du Wex, on met les petits plats dans les grands. La logistique mise en place est impressionnante. «C’est effectivement l’un des plus grands concerts que nous ayons jamais accueilli, reconnaît Jean-Marc Closjans, régisseur lors des spectacles au Wex. Le concert de Bruel: c’est cinq semi-remorques, trois “ tourbus ” et un personnel de 35 personnes, staff technique et roadies, qui suivent la tournée. À cette équipe, vous devez encore ajouter le personnel fourni par la salle, soit 35 personnes, pour décharger, monter la scène, démonter et recharger. Sur un concert tel que celui-ci, nous embauchons du personnel à la journée.»
Accueillir un artiste de la trempe de Patrick Bruel, cela ne s’improvise pas. «Je me suis rendu sur certaines dates précédentes de l’artiste, confie le régisseur. Cela permet bien souvent de solutionner pas mal de problèmes techniques, notamment tout ce qui est logistique comme le placement du matériel par exemple. Il faut constamment s’adapter aux exigences de l’équipe technique de l’artiste. Cette fois-ci, nous avons dû agrandir la scène de deux mètres vers le public.»
Et le jour du concert, les journées sont plutôt longues. «L’équipe technique de Patrick Bruel et son matériel arrivent à 7hdu matin. Les équipes techniques assurent le montage jusque 14 h. Ensuite, c’est au tour des régisseurs de procéder aux différents réglages sons et lumières. Généralement, l’artiste vient faire sa balance vers 17havant d’entrer en scène à 20 h. À l’issue de celui-ci, le ballet du démontage commence jusqu’à 1hdu matin», conclut Jean-Marc Closjans. Et l’équipe de Patrick Bruel repart dans la nuit…. Pour Dunkerque en l’occurrence.
– L’Avenir